Plébiscité pendant la période COVID, le télétravail a connu un essor phénoménal.

Il faut dire que, coincés à la maison, les employés devaient bien continuer à répondre à la demande de leurs patrons (quand leur job le leur permettait évidemment). Ainsi, le télétravail a été un moyen très utile de continuer l’activité, tout en restant chez soi. Nous nous sommes aperçus que nous étions finalement assez bien équipés à la maison et qu’il suffisait souvent d’un smartphone, d’une bonne connexion internet et d’un ordinateur pour poursuivre nos tâches à distance.

Lors du déconfinement, le télétravail est resté dans les mœurs car de nombreuses restrictions existaient encore, notamment dans les transports, les lieux de rencontre, les restaurants… Le port du masque était aussi perçu comme gênant, et l’on a continué encore quelques mois à télétravailler.

Aujourd’hui, de nombreux employés bénéficient toujours d’un ou deux jours de télétravail par semaine, pour leur plus grand bonheur. Pourtant certains employeurs souhaiteraient qu’ils reviennent au bureau à temps plein.

Et parmi eux, on retrouve les géants du web : les GAFAM (entendez Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft). Comment expliquer cette position, qui pousse ces grands patrons à interdire le télétravail à l’aube de l’année 2025 ?

Baisse de productivité, difficultés à manager, réduction de l’attachement à l’entreprise… Manager une équipe en télétravail est totalement différent. Alors que l’on peut facilement interpeller un collègue à la machine à café, demander un renseignement à un collaborateur en open space, il devient bien plus compliqué d’interagir avec une personne à distance.

Comment le contacter ? Par e-mail, par téléphone, par chat ?

Est-il devant son poste à cet instant ?

Ma demande est-elle vraiment urgente et nécessaire pour l’interrompre ?

Il ne répond pas, est-il en réunion ? Ou bien est-il allé chercher ses enfants à l’école…

Et s’il était en repos et que j’avais laissé passer l’info ?

Ce genre de questionnement n’a pas lieu d’être quand la personne est au bureau. En effet, un simple coup d’œil nous renseigne sur la disponibilité ou non de notre collègue de travail.

Et c’est l’occasion d’échanger avec lui un sourire, un café, ou tout autre parole aimable, qui renforce les liens humains et l’esprit d’entreprise.

Il n’y a pas ce sentiment d’agression lié aux canaux de communication à distance (e-mails, appels téléphoniques, messagerie instantanée, SMS…). Le rapport humain est plus doux, moins insistant et intrusif.

Premièrement, le gain de temps dans les transports.

Fini le stress des bouchons, les retards de métro, les grèves… Quand on sait qu’en moyenne en France la durée du trajet domicile / travail est de 50 minutes aller / retour (avec de grandes disparités en Ile de France) on apprécie de pouvoir rester chez soi.

Ensuite, on se sent plus libre, seul.

Parfois, quand on travaille en équipe ou dans de grands bureaux, on peut être gêné par la vie de bureau : bruits, dérangements, réunions ou pauses déjeuners qui s’éternisent… Lorsque l’on doit se concentrer sur une tâche bien précise, il peut être plus facile d’être chez soi.

Enfin, globalement, un bureau n’est pas un endroit très agréable.

Ce n’est pas un lieu cosy, dans lequel on se sent à l’aise. Il y a des lumières fortes, des câbles qui traînent partout, des écrans dans tous les coins, des téléphones qui sonnent sans arrêt. A part le petit cadre photo des enfants de Mathilde, ou la coupe fièrement posée sur le bureau de Patrick, il faut reconnaitre qu’un bureau est assez froid et impersonnel.

Les boites souhaitent voir revenir leurs salariés, pour mieux encadrer et renforcer l’attachement à l’entreprise.

De leur côté, les salariés ont pris goût à cette liberté de mouvement et n’ont plus envie de retrouver les contraintes du bureau.

Quelles seront les solutions de demain pour satisfaire tout le monde et réduire le fossé qui se creuse entre les attentes de la hiérarchie et de leurs collaborateurs ?

Continuer à proposer un à deux jours de télétravail à une partie du personnel qui le souhaite.

Car il a quand même bien la côte chez les cadres, et chez les femmes. Il faut néanmoins s’adapter à chaque situation car pour certaines personnes, le télétravail peut augmenter la charge mentale et renforcer le sentiment d’isolement. Pour plus d’informations sur les chiffres du télétravail, je vous invite à consulter le site de la DARES qui regorge d’informations précises et très intéressantes. Je vous conseille également ce document sur Le télétravail améliore-t-il les conditions de travail et de vie des salariés ?

Embellir les bureaux et l’offre de services

A l’instar des tiers lieux qui ont lancé le mouvement, il est important que les bureaux soient plus attrayants et donnent envie de revenir travailler. Et cela passe par de nombreuses possibilités : la décoration des lieux, la présence d’espaces de repos cocooning, des cuisines spacieuses pour partager des temps de repas, des services annexes qui rendent la vie plus facile (comme une conciergerie), des rendez-vous conviviaux entre collaborateurs (voir l’exemple du brunch partagé offert le vendredi par une grande entreprise française)

Et pourquoi pas opter pour une solution mixte ?

Un espace de coworking vous offre un compromis intéressant

• un lieu proche de la maison pour des temps de trajets raccourcis
• un espace professionnel, où l’on n’est pas distrait par les tâches ménagères
• un lieu d’échange et de partage, qui rompt avec l’isolement
• un espace qui regroupe souvent des bureaux individuels, des salles de réunion, des espaces d’accueil, et qui permet la rencontre entre direction et salarié(s) dans un espace bienveillant.

Une solution que nous vous proposons à UBAS, sans engagement de durée